Cette troisième apparition fait suite à La Putain P fait sa ronde, (FRMK, 2006), et à La Putain P (L'Association, 1999). Elle révèle l'étendue d'un long travail de recherche graphique et poétique autour de la question féminine.
Ici la Putain P se heurte à l'Homme, au pouvoir et à la modernité.

Constamment poussée dans ses retranchements, la Putain P se déforme pour se ressaisir, se fait violence pour brutaliser à son tour, et court au bal pour se projeter au plus profond d'elle-même. Les deux auteurs ne cessent d’interroger le corps de la femme dans le sens organique du terme, le confrontant physiquement aux figures de l'homme et de l'enfant, aux désirs de couple et de solitude, d'amour et de brutalité.

On lit alors la Putain P comme on décrypte ses propres rêves, en marchant dans des décors recomposés de symboles et de souvenirs.

Du même auteur aux éditions FRMK
Si mon chien meurt, je me taille une veste — novembre 2006
La Putain P fait sa ronde — novembre 2006

Entretien avec Anke Feuchtenberger sur La Putain P jette le gant