Ici se dévoile un livre complexe hanté par les images. Chez Coché, l’image devient le véhicule d’une pensée singulière. Les pages du livre deviennent le réceptacle d’une sarabande iconique.
Sous terre, un mastaba, tombe et chapelle. Des vestiges, des traces... C’est plus qu’il n’en faut pour que la Vie reprenne ses droits, re-prolifère en arabesques et que se déploie, souveraine, la plus grande épopée du héros : celle qui le mène au ciel.
Cette traversée des images, des styles, des époques, rythmée par d’énigmatiques chapitres, ne livrera sans doute jamais tous ses secrets. Mais elle donne à voir toute sa fragilité et sa superbe. Et si vous étiez le héros de ce livre ?
Surgissent des motifs de l’art ancien, des motifs de tout genre à vrai dire. Le motif structurant du livre est le mastaba (monument funéraire abritant caveau et chapelle), et plus précisément la fouille archéologique d’un mastaba. C’est en fouillant dans les édifices voués à la mort que la vie émerge, que les images se libèrent. Une traversée peut commencer, la traversée des images, des styles, des époques. Ce qui intéresse l’auteur du livre, c’est la manière dont les images circulent, c’est la guerre qui se livre à travers leur circulation. Les images sont un enjeu que se disputent des puissances.
Les images sont au cœur même de la vie et de la mort.